jeudi 17 novembre 2016

Centre de recherche sur les ressources naturelles en Afrique


CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LES RESSOURCES NATURELLES
 EN AFRIQUE :«CERRNA »
                            ERC: Etudes, Recherches Consulting, B : Base de données,  F : Formations     ;



Directeur:  Professeur: Jivet NDELA 
Avocat aux Barreaux de Paris et de la RDC.
j.ndela@yahoo.fr
tél: 00243990099693

OBJECTIF : Fédérer, disponibiliser et partager les données (juridiques, économiques, scientifiques…), les connaissances, expériences, études, réalisations et réalités des activités minières Africaines.
Dans un premier temps, ce centre se concentrera sur la RDC, et ensuite développera ses activités sur l’Afrique toute entière.
Tout le travail sera mené dans un environnement scientifique et professionnel, et par des chercheurs et des professionnels du domaine.
3 Principaux objectifs :
-          Recherches et études sur les activités minières en Afrique et plus particulièrement sur la RDC
-          Création d’une base de donnée sur les activités minières et constitution de la documentation appropriée sur le sujet.
-          Organisation des formations courtes (3 mois) et moyen  terme (6 mois) sur les métiers liés à l’activité minière.
I-                   CONSTAT ET INTERET DU PROJET
L’Afrique couvre  6 % de la surface terrestre et 20,3 % de la surface des terres émergées. Sa superficie est de 30 415 873 km2 en incluant les îles.

Avec une population de plus d'un milliard d'habitants.

Les Africains représentent 16 % de la population mondiale.

Depuis l'accession à l'indépendance du Soudan du Sud en 2011, l'Afrique compte 54 États souverains (non inclus le Sahraouie et le Somaliland).

L’Afrique est l’un des continents le plus pauvre alors qu’elle regorge des ressources minières.
L’exploitation minière menée par ci et par là, les différents modèles et formes d’exploitations minières qui existent dans ce continent et de par le monde,  ne  sont pas regroupées et répertoriés de façon scientifique et professionnelle, ce qui s’avère  être nécessaire  pour une exploitation équitable, et pour un développement durable du continent.

Sur le continent Africain, il n’existe pas à ce jour d’un centre d’études et de recherches susceptible de capter, de fédérer, de transmettre toutes les informations Juridiques, économiques, scientifiques et autres sur les activités minières en Afrique.

Une bonne connaissance du secteur minier, son environnement, l’expérience des uns et des autres, peuvent permettre d’atteindre les objectifs de partage équitable des rentes minières et à terme visé la réduction de la pauvreté en Afrique.
Cette approche est  aujourd’hui indispensable pour: l’élaboration de politiques et d’actions efficaces et pertinentes, notamment dans le cadre de la prise des décisions importantes, que ce soit par acteurs économiques, la société civile et les autorités politiques.
Et  plus précisément par le fait d’accéder aux informations importantes et fiables, dans les échanges des expériences et des connaissances peuvent faciliter des négociations et aider à prendre des bonnes décisions le tout dans le but d’améliorer  les performances des exploitations minières, maximiser les recettes et contribuer à  la réduction de la pauvreté en Afrique.
 Le CERRNA vise donc à répondre à ces objectifs, en s’appuyant sur des chercheurs et des professionnels experimentés.
Pour atteindre ces objectifs, nous proposons la mise en place de ce centre de recherches et d’études sur les activités minières Africaines.
Ce projet pourra être logé à Kinshasa, au sein de l’Université Protestante du Congo, et pourra débuter ses activités sur la RDC, et l’expertise sera déployer progressivement sur l’Afrique toute entier.
Ce projet qui est proposé sur 5 ans pourra regrouper au départ 3 chercheurs et un directeur de recherche.
3 domaines seront traités dans ce centre
1-    RECHERCHE ET ETUDES SUR LES ACTIVITES MINIERES EN AFRIQUE
Il sera question ici de répertorié tous les sites miniers qui existent et susceptible d’exister, et traiter dans les détails, à savoir le mode d’exploitation les aspects juridiques, fiscaux, environnementaux, les conditions de travaillent, les problématiques rencontrés…
Il sera publié des articles scientifiques, et des recherches sur les différents sujets liés à l’exploitation minière en Afrique.
2-    BASE DE DONNEE ET DOCUMENTATION
Il sera question ici de mettre en place une base de données multisectorielle, qui pourra recouper les informations géologiques, scientifiques, économiques, juridiques, financiers et autres sur les activités minières en Afrique.
3-    Mise en place de module de formations de 3 mois et de 6 mois.
L’objectif étant de renouveler les compétences, d’aider au transfert de compétence, d’apporter des informations et des compétences dans certains metiers de l’activité minière.
      Ce Projet est initié par un professionnel du domaine qui,  au fur et à mesure de ses activités professionnelles s’est rendu compte de cette carence.
Pour la mise en place de ce projet, il est sollicité la mise en place d’un appui finanicer sur 5 ans, de l’ordre de 810 000 dollars.
Nous sollicitons des décisionnaires et aux personnes de bonne volonté qui partagent ce point de vue, de bien vouloir nous assister ne fut ce que par des contacts, relations et autres moyens afin de nous permettre de réaliser ce projet.
Ce document constitue un résumé sommaire du projet, et pourrait être développé pour les personnes qui ont un intérêt particulier sur le dossier.



II-           PRESENTATION DU  PROMOTEUR DU PROJET
Me Jivet Ndela Kubokoso,  est avocat spécialisé en Droit minier et en Droit fiscal, est inscrit au Barreau de Bandundu depuis 1996 et il totalise plus de  15 ans d’expérience professionnelle dans le domaine du Conseil aux entreprises et du Droit.
Il est également inscrit au Barreau de Paris.
Il évolue dans le milieu Universitaire comme Professeur et dans le milieu des Affaires comme Avocat d’affaires.
Dans le milieu Universitaire, il enseigne à l’Université Protestante du Congo, le Droit Minier et le Droit Financier. Dans le milieu des affaires, il est compétent dans les domaines suivants :
  • Droit et Fiscalité Miniers
  • Droit des affaires, Droit des sociétés
  • Droit OHADA
  • Fiscalité et parafiscalité,
  • Conseil dans la Création, implantation et développement des sociétés

Il  a une grande pratique du code minier par le fait qu’il a passé plus de 5 années à étudier le Droit et la fiscalité minière et plus particulièrement celui de la RDC.
Ce travail de recherche a abouti à la rédaction d’une thèse de Doctorat  dont le sujet est : « Les activités minières et la fiscalité : cas de la République Démocratique du Congo ».
Après la soutenance de cette thèse, Me Jivet NDELA  a poursuivi ce travail d’étude du code et de la fiscalité minier de la RDC par des enseignements qu’il dispense à l’Université sur le sujet ;
Pour plus d’informations et références, on peut consulter le blog de maitre Jivet NDELA : jivet-ndela.blogspot.com

CERRNA ACTIVITES SUR LES RESSOURCES NATURELLES


CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LES RESSOURCES NATURELLES
 EN AFRIQUE :«CERRNA »
                            ERC: Etudes, Recherches Consulting, B : Base de données,  F : Formations     ;



Directeur:  Professeur: Jivet NDELA 
Avocat aux Barreaux de Paris et de la RDC.
j.ndela@yahoo.fr
tél: 00243990099693

OBJECTIF : Fédérer, disponibiliser et partager les données (juridiques, économiques, scientifiques…), les connaissances, expériences, études, réalisations et réalités des activités minières Africaines.
Dans un premier temps, ce centre se concentrera sur la RDC, et ensuite développera ses activités sur l’Afrique toute entière.
Tout le travail sera mené dans un environnement scientifique et professionnel, et par des chercheurs et des professionnels du domaine.
3 Principaux objectifs :
-          Recherches et études sur les activités minières en Afrique et plus particulièrement sur la RDC
-          Création d’une base de donnée sur les activités minières et constitution de la documentation appropriée sur le sujet.
-          Organisation des formations courtes (3 mois) et moyen  terme (6 mois) sur les métiers liés à l’activité minière.
I-                   CONSTAT ET INTERET DU PROJET
L’Afrique couvre  6 % de la surface terrestre et 20,3 % de la surface des terres émergées. Sa superficie est de 30 415 873 km2 en incluant les îles.

Avec une population de plus d'un milliard d'habitants.

Les Africains représentent 16 % de la population mondiale.

Depuis l'accession à l'indépendance du Soudan du Sud en 2011, l'Afrique compte 54 États souverains (non inclus le Sahraouie et le Somaliland).

L’Afrique est l’un des continents le plus pauvre alors qu’elle regorge des ressources minières.
L’exploitation minière menée par ci et par là, les différents modèles et formes d’exploitations minières qui existent dans ce continent et de par le monde,  ne  sont pas regroupées et répertoriés de façon scientifique et professionnelle, ce qui s’avère  être nécessaire  pour une exploitation équitable, et pour un développement durable du continent.

Sur le continent Africain, il n’existe pas à ce jour d’un centre d’études et de recherches susceptible de capter, de fédérer, de transmettre toutes les informations Juridiques, économiques, scientifiques et autres sur les activités minières en Afrique.

Une bonne connaissance du secteur minier, son environnement, l’expérience des uns et des autres, peuvent permettre d’atteindre les objectifs de partage équitable des rentes minières et à terme visé la réduction de la pauvreté en Afrique.
Cette approche est  aujourd’hui indispensable pour: l’élaboration de politiques et d’actions efficaces et pertinentes, notamment dans le cadre de la prise des décisions importantes, que ce soit par acteurs économiques, la société civile et les autorités politiques.
Et  plus précisément par le fait d’accéder aux informations importantes et fiables, dans les échanges des expériences et des connaissances peuvent faciliter des négociations et aider à prendre des bonnes décisions le tout dans le but d’améliorer  les performances des exploitations minières, maximiser les recettes et contribuer à  la réduction de la pauvreté en Afrique.
 Le CERRNA vise donc à répondre à ces objectifs, en s’appuyant sur des chercheurs et des professionnels experimentés.
Pour atteindre ces objectifs, nous proposons la mise en place de ce centre de recherches et d’études sur les activités minières Africaines.
Ce projet pourra être logé à Kinshasa, au sein de l’Université Protestante du Congo, et pourra débuter ses activités sur la RDC, et l’expertise sera déployer progressivement sur l’Afrique toute entier.
Ce projet qui est proposé sur 5 ans pourra regrouper au départ 3 chercheurs et un directeur de recherche.
3 domaines seront traités dans ce centre
1-    RECHERCHE ET ETUDES SUR LES ACTIVITES MINIERES EN AFRIQUE
Il sera question ici de répertorié tous les sites miniers qui existent et susceptible d’exister, et traiter dans les détails, à savoir le mode d’exploitation les aspects juridiques, fiscaux, environnementaux, les conditions de travaillent, les problématiques rencontrés…
Il sera publié des articles scientifiques, et des recherches sur les différents sujets liés à l’exploitation minière en Afrique.
2-    BASE DE DONNEE ET DOCUMENTATION
Il sera question ici de mettre en place une base de données multisectorielle, qui pourra recouper les informations géologiques, scientifiques, économiques, juridiques, financiers et autres sur les activités minières en Afrique.
3-    Mise en place de module de formations de 3 mois et de 6 mois.
L’objectif étant de renouveler les compétences, d’aider au transfert de compétence, d’apporter des informations et des compétences dans certains metiers de l’activité minière.
      Ce Projet est initié par un professionnel du domaine qui,  au fur et à mesure de ses activités professionnelles s’est rendu compte de cette carence.
Pour la mise en place de ce projet, il est sollicité la mise en place d’un appui finanicer sur 5 ans, de l’ordre de 810 000 dollars.
Nous sollicitons des décisionnaires et aux personnes de bonne volonté qui partagent ce point de vue, de bien vouloir nous assister ne fut ce que par des contacts, relations et autres moyens afin de nous permettre de réaliser ce projet.
Ce document constitue un résumé sommaire du projet, et pourrait être développé pour les personnes qui ont un intérêt particulier sur le dossier.



II-           PRESENTATION DU  PROMOTEUR DU PROJET
Me Jivet Ndela Kubokoso,  est avocat spécialisé en Droit minier et en Droit fiscal, est inscrit au Barreau de Bandundu depuis 1996 et il totalise plus de  15 ans d’expérience professionnelle dans le domaine du Conseil aux entreprises et du Droit.
Il est également inscrit au Barreau de Paris.
Il évolue dans le milieu Universitaire comme Professeur et dans le milieu des Affaires comme Avocat d’affaires.
Dans le milieu Universitaire, il enseigne à l’Université Protestante du Congo, le Droit Minier et le Droit Financier. Dans le milieu des affaires, il est compétent dans les domaines suivants :
  • Droit et Fiscalité Miniers
  • Droit des affaires, Droit des sociétés
  • Droit OHADA
  • Fiscalité et parafiscalité,
  • Conseil dans la Création, implantation et développement des sociétés

Il  a une grande pratique du code minier par le fait qu’il a passé plus de 5 années à étudier le Droit et la fiscalité minière et plus particulièrement celui de la RDC.
Ce travail de recherche a abouti à la rédaction d’une thèse de Doctorat  dont le sujet est : « Les activités minières et la fiscalité : cas de la République Démocratique du Congo ».
Après la soutenance de cette thèse, Me Jivet NDELA  a poursuivi ce travail d’étude du code et de la fiscalité minier de la RDC par des enseignements qu’il dispense à l’Université sur le sujet ;
Pour plus d’informations et références, on peut consulter le blog de maitre Jivet NDELA : jivet-ndela.blogspot.com

CERRNA ACTIVITES MINIERES




Nouvelles  Sur les Ressources Naturelles en Afrique
N°00

Auteur : Professeur Jivet NDELA KUBOKOSO
Avocat au Barreau de Paris et de Bandundu (RDC)
Directeur du  Centre d’Etudes et de Recherche sur les  Ressources Naturelles  en Afrique :  « CERRNA »
tél : 00243990099693



1-     Généralités sur les ressources minières en Afrique

Ressources minières en Afrique : un trésor inestimable.


L’Afrique possède d’importantes ressources minières qui représentent un tiers des réserves mondiales, tous minerais confondus.
en 1990, la part générale de la production minérale africaine comparée  à la production mondiale était de 16,6%.
La production Asiatique sur la période représentait 12,4%
Et l’Amérique latine produisait  14%.
En 2009, cette production Africaine a baissé à  10%,  celle de l’Asie est remontée à 24,2% et la production de l’Amérique latine a également progressé à 21,3%.[1]
Toutefois, la production Africaine de certaines matières premières minérales racole les pelletons de tète, c’est le cas de :
-          Platine, (dont la moitié de la production est utilisée par l’industrie automobile), la production Africaine représente 89% de la production mondiale.
-          le chrome : production africaine : représente  81% 
-          le manganèse, 61% pour
-          le cobalt 60 %

bien que certaines production viennent en tète, toutefois, certaines productions de matières premières minérales tendent à baisser.
C’est le cas de l’or, dont la production représente 21% du total de la production mondiale, malheureusement, sa production sur le continent à tendance à stagner.

C’est également le cas du diamant, dont la production du continent représente 46% de la production mondiale, voit également sa production stagner depuis plusieurs décennies.
D’autres ressources minières africaines font  l’objet de convoitise.

 En effet,  depuis que les grands producteurs traditionnels, brésiliens et australiens, ne parviennent plus à satisfaire la demande mondiale de fer,  qui ne cesse d’augmenter d’année en année, ce type de minerai  attire les appentis des investisseurs.
L’uranium africain qui représente 20% de la production mondiale, offre  de belles perspectives au continent du fait de la flambée du prix du pétrole et de l’augmentation des contraintes environnementales qui relancent l’intérêt des producteurs pour l’électricité d’origine nucléaire.
Ainsi, pour cette matière première minérale, trois pays pourraient ainsi se partager la part du lion.
 Il s’agit du :
-           Niger qui abrite la deuxième plus grande mine d’uranium au monde (Imouraren),
-           la Centrafrique, dont l’exploitation de la mine de Bakouma a débuté en 2010
-          et la Namibie avec la mine de Trekkopje.
2-     Actualité minière en rd Congo

a-     Pollution minière, cas du Katanga : la population paye le prix fort

Les habitants de la ville de Likasi, à 150 kilomètres de Lubumbashi, l’ancienne  capitale du Katanga, en savent quelque chose.
La région est connue pour ses fabuleuses richesses minières exploitées dès la première moitié du XXe siècle par le colonisateur belge.

Aujourd’hui, la RDC s’est hissée au rang de cinquième producteur mondial de cuivre. C’est aussi le premier producteur de cobalt.

Pourtant, 90% de la population de Likasi (près de 500.000 habitants) vivent avec moins d’un demi-dollar par jour. 70% n’ont pas accès à l’eau potable ni à l’électricité. Et encore moins aux soins de santé de qualité. Et comme si la pauvreté ne suffisait pas, ils doivent vivre dans un environnement pollué et contaminé par les entreprises minières qui exploitent leurs richesses minières.
C’est une région qui regorge de ressources naturelles. Du cuivre, du cobalt et même de l’uranium.
Des richesses qui ne profitent pas vraiment aux populations locales. Elles contribuent en revanche à polluer leur environnement.
«Les entreprises minières qui exploitent le cuivre et le cobalt déversent des déchets liquides et solides dans les rivières et dans l’environnement. Nos rivières et nos lacs sont pollués. Ce qui contamine la faune et la flore», se plaint-il.[2]
Les sites d’exploitation minière jouxtent des quartiers d’habitations, des champs et des écoles. Résultat : à Lubumbashi, une agglomération de plus de deux millions d’habitants au cœur de la région minière du Katanga, l’atmosphère est chargée de poussière ou de particules.

il y a autour des entreprises minières des bassins de rétention où les entreprises jettent des déchets solides riches en métaux lourds. Les digues de certains bassins ont déjà cédé. D’autres débordent. Les déchets se déversent dans les sols. Ils les contaminent et causent des problèmes aux cultures», raconte Augustin Lumbala à Géopolis.

b-
Goma: l’arsenal juridique minier expliqué aux acteurs du secteur

Les creuseurs artisanaux de Mutoshi à Kolwezi, Katanga, RDC
La division provinciale de Mines du Nord-Kivu a organisé du 15 au 16 septembre à Goma, une formation sur les dispositions légales et réglementaires relatives aux activités minières. 
Une trentaine de négociants et les coopératives minières venues de Lubero, Masisi et Walikale ont participé à ces travaux. 
A cette occasion, le chef de bureau à la division provinciale des Mines du Nord-Kivu, Déogratias Mudaganda, a souligné la nécessité pour les acteurs miniers de connaître les lois du pays:
« Les acteurs qui interviennent dans la chaine d’approvisionnement des minerais sont ignorants sur certaines dispositions quand ils sont en activité. Et, nous nous sommes dit que cela peut être à la cause de la fraude généralisée aujourd’hui. L’Etat congolais a besoin aujourd’hui d’acteurs miniers qui respectent la loi et la réglementation.» 
De leurs côtés, les participants à cette formation ont indiqué que le Nord-Kivu dispose présentement de 58 sites artisanaux des minerais certifiés verts dans les territoires de Lubero, Masisi et Walikale.
Mais, soulignent-ils, le système de traçabilité reste encore à parfaire pour en maximiser les recettes publiques.

c-     Kinshasa : plaidoyer pour plus de transparence dans la gestion des ressources naturelles

La plateforme des organisations de la société civile intervenant dans le secteur minier (POM) en RDC recommande à l’assemblée nationale, l’adoption d’un acte juridique qui institue formellement la conférence sur la bonne gouvernance et la transparence sur les ressources naturelles.
Ces ONG ont formulé cette recommandation le vendredi 18 mars à Kinshasa à l’occasion de la présentation des résultats d’une étude réalisée de 2011 à 2014, portant sur le progrès noté dans la gestion de ressources naturelles en RDC.
Selon cette étude, seules 27 % des recommandations formulées et engagements pris par la RDC lors de la conférence sur la bonne gouvernance de ressources extractives de Lubumbashi et de Goma tenu respectivement en 2011 et 2013, ont été réalisées. 
Cette étude indique également  que sur les 27 % des recommandations appliquées,  24 d’entre elles l’ont été hors délai.
La conférence sur la bonne gouvernance de ressources extractives de Lubumbashi et de Goma avait formulé entre autres recommandations le renforcement, l’actualisation et l’optimisation du cadre institutionnel, légal et réglementaire du secteur minier.
Le gouvernement congolais avait en outre pris l’engagement de mettre en valeur les ressources naturelles de la RDC  pour relancer l’économie.
D’où cette autre recommandation des organisations de la société civile évoluant dans le secteur minier au parlement, celle  de renforcer le décret portant obligation de publier, dans les 60 jours après signature, tout contrat minier.

d-     DONNÉES DE PRODUCTION [3]
Unités
T1
2016
Avr
2016
Mai
2016
Juin
2016
S1
2016
S1
2015
S1 2016 vs
S1 2015
2016 e       2015

2016 pr
2015
Cuivre
t
234,363
89,925
83,689
81,230
489,207
512,212
-4.5%
978,414
995,805
-1.7%
Cobalt
t
13,638
4,686
5,070
5,758
29,152
32,845
-11.2%
58,304
69,328
-15.9%
Or
Kg
5,436
1,626
1,815
1,916
10,793
13,098
-17.6%
21,586
25,806
-16.4%
Diamant
1000 cts
3,515
1,112
908
1,470
7,005
7,450
-6.0%
14,011
17,152
-18.3%
zinc
t
1,897
-
1,014
1,271
4,182
7,232
-42.2%
8,364
14,193
-41.1%
Cassitérite
t
1,992
716
729
871
4,308
4,546
-5.2%
8,616
8,827
-2.4%
Coltan
t
327
117
136
149
728
693
5.1%
1,457
992
-15.5%
wolframite
t
6
-
-
3
9
34
-73.5%
18
44
-59.1%




















 
 


e-situation de certaines matières premières minérales

CUIVRE & COBALT

Le prix du cuivre est stable depuis 2016, après une chute de 26% en 2015.
La production de cuivre et de cobalt est en baisse au premier semestre 2016 comparé au premier semestre 2015 (-4.5% pour le cuivre et -11% pour le cobalt).

Concernant la RDC la production du cuivre à connu au deuxième trimestre, une augmentation de 9% par rapport au 1er trimestre.

Toutes les entreprises minières souffrent de la chute des prix mais certains opérateurs parmi les plus industrialisés (MuMi, TFM, MMG, Boss Mining) et des entreprises minières chinoises (SICOMINES, SMCO, CNMC Huachin Mining Mabende) ont vu leur production augmentée.

On constate la même tendance pour le cobalt, et sa production a augmenté au 2ème trimestre de 14%.

Concernant les projections fin 2016, si la tendance du 2ème trimestre se confirme, la production de cuivre et cobalt en RDC pourrait rester stable par rapport à 2015

OR

La production d’or au premier semestre de 2016 est de 10,793 kg, en baisse de 17,6% par rapport à 2015.

Bien que cette baisse semble importante en cette période ou le cours de l’or semble se normaliser, elle reste néanmoins faiblement en deçà des prévisions.

Une des raisons de cette prévision en légère baisse est liée aux travaux de construction de l’un des opérateurs principaux dont la mine souterraine est prévue d’entrer en pleine production d’ici 2018.
 
Le prochain semestre connaitra une amélioration sensible néanmoins restera en deca comparativement à l’année précédente.


Etain

La production de l’étain  s’est nettement améliorée tout au long des trois derniers mois.

Toutefois,  les cours se sont stabilisées autours de 17000$ par tonne depuis plusieurs mois

la Filière a connu un effet positif du fait des meilleures conditions météorologiques qui ont bien contribué à ce que l’exploitation artisanale puisse être soutenue sans interruption.

Coltan

Depuis le début de l’année,  les cours sont restées dans une fourchette ne dépassant pas 60$ par livre.

la Chine qui consomme et transforme le gros de la production a ralenti sa demande y compris les autres grandes entreprises américaines et européennes qui s’approvisionnent en RDC.

Toutefois, le secteur a connu une production soutenue dans le Masisi pendant les deux derniers mois du semestre y compris la découverte de nouveaux gisements riches aux environs de Kalemie.

Wolfram

Depuis que l’embargo sur le tungstène a été levé, les acheteurs commencent à s’intéresser à la RDC.

il est donc possible d’espérer que la production sera ascendante dans les mois qui viennent car les exploitants artisanaux qui avaient abandonné les mines commencent à rejoindre des sites abandonnés depuis plusieurs années notamment dans la province du Maniema et du Sud-Kivu.

Il convient de préciser également l’embellie relative des cours du wolfram qui sont dans une fourchette de 140$ / MTU, cette hausse a aussi motivé les exploitants pour rejoindre les sites abandonnés.

e-     les tendances du marche

La demande de cuivre est restée relativement soutenue durant le 2e trimestre de 2016.

Bien que les prix des autres produits extraits aient repris, le cuivre stagne à 25% en-dessous de la moyenne 2015.

Selon une étude réalisée par la Commission chilienne du cuivre, les coûts d’exploitation des 19 plus grandes mines du Chili sont tombés à une moyenne de 2,83 $/kg (1,285 $/lb) au cours du 1er trimestre 2016 - soit 13,3% ou presque 0,44 $/kg (20c/lb) de moins que le 1er trimestre 2015.

Ces économies ont été réalisées grâce à une meilleure gestion des mines, à une réduction des coûts d'électricité, de services et de transport, grâce à la baisse des frais de traitement et de raffinage des fonderies.

Le Chili produit environ un tiers de cuivre du monde. La commission prévoit un prix du cuivre de 4,74 $/kg (2,15 $/lb) en 2016 et seulement 0,11 $/kg (0,05 $/lb) de plus en 2017.
Du côté de la demande, CRU, expert en analyse de marché, affirme que la demande chinoise en cuivre a progressé de 2,6% lors du 1er semestre 2016 alors que la demande mondiale a augmenté de 1,3%.

Mais la faible croissance de la demande en Chine, qui représente près de la moitié de la demande mondiale de cuivre estimée à environ 22 millions de tonnes cette année, renforcera une offre en plein essor.

CRU précise que, dans les Secteurs de la consommation, la demande automobile était stable.

Les exportations, de climatiseurs notamment, ont soutenu la demande mais les ventes intérieures étaient faibles et ne devraient pas beaucoup changer au semestre suivant.

Selon Metal Bulletin, le prix du cobalt à haute teneur a augmenté de 14% entre juin et aout 2016, après un intérêt renouvelé dans les véhicules électriques dont les batteries nécessitent du cobalt. Il est attendu que l’industrie des batteries consomme 140 000 tonnes de cobalt en 2020, contre 50 000 tonnes en 2015.

Des intérêts spéculatifs ont ainsi fait augmenter le prix du cobalt à plus de 12 $/lb (26 $/kg). Metal Bulletin anticipe que le prix du cobalt devrait atteindre 15 $/lb (33 $/kg), voir 20 $/lb (44 $/kg) dans les 12 prochains mois.

La production d'or de la RDC a déjà bénéficié de la présence de grandes sociétés minières internationales.

Elle jouit de coûts de production relativement faibles et de nombreux projet solide.
BMI, l'unité de recherche de Fitch Group, prévoit que la production d'or de la RDC s’élèvera de 1 million d'onces (28 349 kg) en 2016 à 2,62 millions d'onces (74 274 kg) d'ici à 2020. Cela représenterait une croissance annuelle moyenne de 22,8%. Fitch prévoit que l’or avoisinera 1,275 $/oz en 2016 et 1,350$/oz en 2017.
3-     Actualité minière au SENEGAL
a-     L’Etat du Sénégal va passer aux choses sérieuses dans la transparence des contrats miniers.


Le ministre de l’Industrie et des Mines va rencontrer très bientôt les entreprises minières pour procéder à la publication des contrats. « Tous les contrats miniers ont été faits dans les règles de transparence. Mais il y a des gens qui veulent créer du bruit pour des affaires qu’ils ne maitrisent pas, mais le pays ne fonctionne pas comme ça, il faut que ceux qui ne savent pas se taisent »,[4]

b-     Investissements miniers au Sénégal

Les investisseurs miniers sont très enthousiastes à l’idée de s’installer au Sénégal, et pour cause. La découverte de nouvelles potentialités minières et la stabilité politique dont le pays a fait montre ont élevé l’index d’attractivité de l’investissement minier.
Le potentiel minier du Sénégal n’est pas des plus intéressants d’Afrique en terme de teneur ni de volume mais le pays a la cote minière et attire particulièrement l’intérêt des  investisseurs miniers.
Preuve de cette attractivité,  la stabilité politique  du pays combinée à un environnement réglementaire et la découverte de nouvelles potentialités minières qui ont pour effet d’attirer sur le sol sénégalais un nombre croissant d’acteurs miniers.
Cette attractivité réside aussi dans le fait que le Gouvernement du  Sénégal s’est engagé dans une politique active de promotion de la filière, a indiqué le ministre de l’énergie et de l’industrie., Aly Ngouille Ndiaye, lors du Colloque international sur les enjeux du secteur minier organisé par le Meds, en partenariat avec Micro economix Paris.
Un Colloque qui a fait le plein pour sa première cuvée  et à l’occasion de laquelle les grandes entreprises de l’industrie sont venues.   Signe que les gisements Sénégalais restent attractifs,
Le Sénégal est classé 13ème parmi les pays les plus attractifs pour les investissements miniers.

« Notre ambition est de hisser le Sénégal au rang de hub minier régional en développant les phosphates fertilisants pour être parmi les 3 premiers producteurs à l’horizon 2023,  accélérer l’exploitation des gisements de zircon et l’exploitation du secteur aurifère  relancer le projet sur le fer et promouvoir les mines artisanales.»[5]
4-     Actualité minière au  BURINA FASO

Des patrons de sociétés minières exposent leurs préoccupations au Président du Faso


Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, a reçu le lundi 20 juin 2016, une importante délégation de responsables de sociétés minières accompagnés par le président de la Chambre des mines, Monsieur Elie Justin OUEDRAOGO.
Au cœur des échanges avec le chef de l’Etat, la contribution des compagnies minières au développement du Burkina Faso.

« L’industrie minière est une industrie qui contribue au développement social, communautaire et économique du Burkina Faso.
Nous sommes des grands partenaires du gouvernement et de la population.
Nous avons pu discuter avec le Président du Faso, des contraintes et des enjeux que les compagnies minières font face aujourd’hui.
Nous nous réjouissons de cette rencontre qui a été positive pour les deux partenaires que sont le Burkina et les compagnies minières », [6]

Selon Monsieur DESORMAUX, le contexte économique mondial est peu reluisant pour les industries minières de nos jours et la situation est assez préoccupante. C’est pourquoi il a plaidé pour que les changements qui vont s’opérer au niveau du code minier burkinabè puissent tenir compte de ces différents enjeux dans le contexte international



[1] Source : http://www.afriqueexpansion.com
[2] Augustin Mwamba Lumbala est coordonateur de l’ONG UMOJA
[3] Source : la FEC  Chambre des mines sept 2016
[4] Le Directeur des Mines et de la Géologie, M. Ousmane Cissé
[5] ministre de l’énergie et de l’industrie., Aly Ngouille Ndiaye
[6] Monsieur Benoit DESORMAUX, Président Directeur Général de la société minière SEMAFO et chef de la délégation.